La légende veut qu’Ingmar Bergman ait planifié ses funérailles dans les moindres détails, de la musique au lieu, du cercueil à la décoration, faisant de son dernier voyage son ultime œuvre d’art. Prenant le cinéaste suédois au mot, Angélica Liddell transforme la scène en une oraison funèbre honorant son âme disparue. Dans son style intense et radical, la performeuse et metteuse en scène propose une réflexion sur la mort, l’art et la solitude. Elle nous invite à entrer dans une danse macabre avec ses démons et obsessions et à refaire du théâtre le lieu par excellence de la catharsis.