Née à Londres dans une famille d’origine africaine, Yinka Esi Graves vit en Andalousie, où elle explore les sensations physiques propres aux diverses influences culturelles du flamenco. Elle s’intéresse aux points communs entre celui-ci et d’autres formes d’expression corporelle, vus sous l’angle de la diaspora africaine et dans une perspective contemporaine. Dans son premier solo, la danseuse met au jour les traces inscrites dans le corps et fait de questions telles que l’effacement, l’absence ou l’invisibilité un terrain fertile pour l’expression créative. Un hommage à la diversité souvent oubliée du flamenco.